Joanie Lemercier est un artiste visuel et militant environnemental français dont le travail explore la perception humaine à travers la manipulation de la lumière dans l'espace. Travaillant principalement avec la projection de lumière et la programmation informatique, Joanie Lemercier transforme l'apparence des objets et des formes du quotidien, pliant la réalité à son imagination. Son travail transcende la surface plane, étendant la dimensionnalité à travers l'interaction de la lumière et de l'ombre sur des matériaux tels que le bois, le verre, le papier, la céramique, les textiles et l'eau. Ces dernières années, Joanie Lemercier est devenu de plus en plus préoccupé par le changement climatique et la dégradation de l'environnement, prêtant ses compétences de projection et son talent artistique à des causes et à des groupes militants tels que Extinction Rebellion, suivant méticuleusement et publiant l'empreinte carbone de son studio et soutenant des initiatives comme #CleanNFT pour encourager d'autres artistes numériques pour réduire leur propre impact environnemental. Joanie Lemercier travaille avec la lumière projetée depuis 2006 et a co-fondé le label visuel AntiVJ avec les artistes Yannick Jacquet, Romain Tardy et Olivier Ratsi en 2008.

Juliette Bibasse est une commissaire indépendante et productrice d’oeuvres d’art numérique. Elle est notamment responsable du Studio Joanie Lemercier.

« À la manière d’un grimpeur, Simon Leroux arpente avec agilité les multiples pistes que lui a dispensé sa formation en Arts Numériques à l’Académie des Beaux Arts de Tournai. Diplômé en 2013, il ne va pas tarder à mettre ses qualités d'artiste numérique au profit de projets exigeants en convoquant l'image en mouvement. Ciseaux et papier se mêlent au découpage vidéo, constructions en bois cohabitent avec caméras et projecteurs pour incarner l'espace. Mélanger techniques et supports est un sport qu’il pratique avec souplesse pour ne jamais se figer dans l’écran. Ingrédient non négligeable de son travail, l’humour affirme son regard décalé. Il propose une esthétique singulière qui emprunte autant à l’image d’Épinal, qu’aux graphismes contemporains. Ses travaux naissent du réel et se nourrissent souvent d’une mémoire ou d’une anecdote. Vidéo, captation sonore, et animation, sont autant de gestes que de matières accumulées au quotidien pour concevoir du contenu multimédia. » Gaëtan Kock

Arash Akbari est un artiste transdisciplinaire, basé à Téhéran, en Iran. Son intérêt pour les systèmes artistiques dynamiques, la perception humaine, la narration non linéaire et la coexistence entre les mondes physique et numérique l'ont poussé à explorer les domaines des systèmes génératifs, du design d'interaction et du traitement en temps réel. Il étudie la manière dont les systèmes cybernétiques interactifs et leurs comportements émergents peuvent évoquer des concepts, des idées et des questions, ainsi que des réponses et des impacts sociaux et émotionnels. Akbari oriente ses pratiques expérimentales vers des performances et des installations audiovisuelles, des applications interactives et des expériences multisensorielles. Ses compositions s'appuient sur des approches expérimentales de la génération de sons, des enregistrements de terrain, de l'instrumentation acoustique, de la synthèse numérique, du DSP et du bruit pour créer des environnements sonores immersifs qui explorent l'agencement de systèmes autonomes, l'indétermination, la mémoire et la perception du temps et de l'espace.

Isobel Knowles est une animatrice qui vit et travaille à Melbourne. Isobel a terminé une licence d’information média à RMIT en 2001. L’inspiration pour ses réalisations vient des “arcade games”, des illustrations de livres pour enfants et du film noir. Ses animations explorent différentes techniques comprenant découpages, dessin et stop motion animation. Van Sowerwine est une animatrice et artiste qui travaille dans les domaines d’animation image par image, arts interactives, miniatures et bandes dessinées. Son oeuvre explore le domaine de l’enfance et ses dessous plus ténébreux. Van a exposé à la fois en Australie et à l’étranger.

Sigrid Coggins, plasticienne, vit et travaille à Paris et Annecy. On peut identifier plusieurs axes dans le travail de Sigrid Coggins : l’exploration de nos espaces utopiques et oniriques, la quête de soi à travers la relation à l’autre et l’exploration de notre capacité au bonheur et à l’enchantement du monde... Ces corpus, souvent entremêlés sont portés de manière récurrente par des processus participatifs ou interactifs, impliquant l’Autre dans le processus de création. On ne distinguera pas de médiums majoritaires : selon les projets, la plasticienne choisira la vidéo, la photographie, mais tout aussi bien l’installation, la création sonore ou des langages de type picturaux. Ses outils privilégiés restent cependant "les nouvelles technologies" : ainsi par exemple dès qu’apparaitra la capacité des Smartphones à devenir des caméras vidéo, elle en explorera les potentiels. Elle fera partie, dès les années 90, des artistes qui utiliseront les langages numériques de l’image. Elle utilisera par exemple en 2012 l’IPAD pour une œuvre interactive créée à l’occasion d’une commande publique, en écho aux promenades en solitaires de J.J. Rousseau. Ce sont aujourd'hui les potentiels créatifs de la réalité virtuelle qui irriguent principalement le travail de la plasticienne.